Pour nous habituer au décalage horaire et nous permettre de récupérer de ce début de voyage mouvementé, notre première journée sur le chemin en est une de visite et de préparation.
Premier constat; Bayonne est une belle ville dont le centre historique, la petite Bayonne, contient une belle cathédrale et de nombreuses petites rues où il fait bon marcher.
Comme nous ne pouvions pas être hébergés une seconde nuit au gîte de la rue Gosse (c’est leur politique), nous avons d’abord cherché un hôtel où réserver une chambre et déposer nos sacs à dos.
Nous avons ensuite visité la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne. La construction de cette cathédrale a débuté au 13e siècle, pour se terminer 400 ans plus tard. Au 19e siècle, les deux tours qui ceinturent la cathédrale furent ajoutées. Une de ces tours est justement en voie d’être rénovée et s’avèrait donc masquée lors de notre visite.
Nous avons profité de l’occasion pour faire étamper nos crédenciales avec le sigle de la cathédrale, une personne sur place étant responsable d’accueillir les pèlerins allant vers St-Jacques-de-Compostelle.
Nous avons ensuite fait l’achat de deux cartes SIM et de leur recharge pour un mois d’utilisation. Ce n’est pas encore clair au moment d’écrire ces lignes si l’opération a été un succès; le montant des paiements a bien été prélevé, mais nos cartes ne démontrent pas qu’elles ont reçu la recharge ajoutée. C’est à suivre…
La deuxième étape de préparation était de faire l’achat de bâtons de randonnée qui remplacent ceux bloqués à la sécurité de l’aéroport. Mission accomplie de ce côté.
En passant près de certains restaurants, Daphné a été attirée par le nom de certains (La crêperie d’Aurélie) près de la rue Victor-Hugo. Comme elle trouvait ces noms cocasses, elle a décidé que c’est là que nous mangerions. Son intuition a été bonne, parce que les crêpes étaient très bonnes. Pour ce qui est de la rue Victor-Hugo, rien à dire sur sa condition.
Je dois aussi mentionner que Daphné m’a officiellement remplacé (c’est une façon différente de dire « congédié ») de mon rôle de GPS, car elle n’approuvait pas ma façon de tenir mon téléphone et les quelques fois où nous avons dû rebrousser chemin. Comme quoi l’expérience ne vient pas nécessairement en vieillissant…
Comme nouvelle responsable GPS, son approche est intéressante; nous nous dirigeons en ligne droite vers l’objectif, au prix de devoir parfois passer dans des champs douteux ou à des endroits qui ne sont pas nécessairement faits pour accueillir des marcheurs. Mais bon, il semble que cela fonctionne car nous nous rendons toujours aux endroits visés. C’est simplement différent.
Demain est le début véritable du chemin, avec 26 km à faire vers St-Jean de Luz. Voici quelques photos de points d’intérêts pour cette journée de visite.
