Étape sans histoire aujourd’hui. Le départ d’Astorga s’est fait à 7h15. Le parcours est ascendant sur la majorité du trajet, avec les 5 derniers kilomètres entre Rabanel del Camino et Foncebadon majoritairement composés d’ascension plus forte sur sentier de roches.
Foncebadon n’est qu’à deux kilomètres de Cruz de Ferro. Cela veut donc dire qu’après moins d’une demi-heure de marche demain, j’atteindrai cet endroit symbolique.
Il y a un petit paquet dans mon sac à dos qui attend ce moment depuis le début; une roche provenant de Lévis et des intentions provenant de plusieurs membres de ma famille. Livraison prévue; demain matin avant 9h00.
L’arrivée dans Foncebadon est particulière. On constate rapidement que le village est très pauvre. La première impression est d’arriver dans une zone de guerre; il y a des ruines de bâtiments à peu près partout, et la route qui est en ciment au début cède rapidement sa place à une route principale défoncée, comme si un obus gigantesque l’avait fait exploser.
Heureusement, le gite où je suis est dans un meilleur état. Je pense que la seule activité économique du village est l’accueil des pèlerins. Et que le budget pour l’entretien des routes est inexistant.
Demain, la destination est Ponferrada. Ponferrada, qui veut dire pont en fer, est riche en histoire et en mystères. L’attrait principal de Pontferrada est un château construit par les Templiers au douzième siècle. Initialement, le mandat des Templiers était de protéger les pèlerins en route vers Compostelle.
La ville abrite maintenant plus de 69,000 habitants, ce qui en fait la dernière grande ville avant Santiago.
Certains croient que les trois murailles et les douze tours qui composent le château renferment des secrets reliés à la coupe du Saint Graal et à l’arche de l’alliance. Bref, on nage en plein dans les scénarios Hollywoodiens à la Indiana Jones. Vérité ou mythe ?
Plus d’information demain si je découvre ces secrets…
Personnellement, j’aime bien ce genre d’histoire qui contient des éléments mythiques.