Nous sommes arrivés à Bilbao après 2h30 de marche (principalement en montée).
Bilbao est une très grosse ville. Notre premier objectif en arrivant était de manger et trouver un endroit où rester durant notre séjour. Comme nous resterons deux jours à Bilbao, nous ne voulons pas avoir à changer de place pour éviter d’avoir à traîner notre sac à dos.
Le choix logique était donc un hôtel à prix modique et bien situé. Merci pour des outils comme Expédia qui facilitent ce processus. Après avoir mangé, notre hôtel était réservé et nous nous sommes rendus à celui-ci pour y laisser nos sacs à dos. Quelle joie de marcher sans nos sacs !
La prochaine destination était le musée Guggenheim. Une visite qui a pris environ 3 heures. L’impression générale qui s’est dégagée de cette visite est que c’est le bâtiment lui-même qui est le point d’intérêt, pas nécessairement les expositions elles-mêmes.
Après la visite du musée, c’était l’heure de souper; notre choix s’est porté sur une pizzéria. Pour rester dans le thème des oranges qui m’habite depuis 10 jours, j’ai choisi une pizza aux oranges. 👍
Demain nous prévoyons aller visiter l’ermitage situé à Gastelugatxe. C’est un peu compliqué pour le transport, 3 autobus avec transferts, mais ça semble vraiment intéressant comme endroit. On y a d’ailleurs tourné un/des épisode(s) de la série Game of Thrones.
Jour 2
Pour pouvoir voyager dans les transports publics pour la visite de Gastelugatxe, nous nous sommes rendus au bureau de l’office du tourisme qui fait la vente d’une carte sans contact, la carte Barik, sur laquelle on met les fonds nécessaires pour acquitter les frais de transport.
En discutant avec l’agent à ce bureau, il nous a informé qu’un billet gratuit était nécessaire pour entrer sur le site. J’imagine que cela permet de contrôler le nombre de personnes qui s’y rendent.
Nous avons donc tenté d’obtenir deux billets mais ils avaient tous été alloués déjà. Le fait que nous soyions un samedi n’a sans doute pas aidé.
Nous avons donc dû abandonner l’idée de cette visite. À sa place, nous avons décidé de visiter Bilbao plus en profondeur et de faire l’achat d’items requis pour Daphné; nouveaux écouteurs pour son iPhone, son adaptateur n’ayant pas résisté aux rigueurs du chemin, une troisième paire de shorts et une ceinture.
Nous avons donc visité un centre d’achat et plusieurs boutiques.
Comme nous sommes encore en région basque pour deux jours, ce magasinage m’a permis d’apprendre mon premier mot basque; komunak.
Qu’est-ce qu’un/une komunak ? C’est l’endroit que vous avez très hâte de trouver (ou de croiser) quand tout le jus d’orange bu dans la journée est fini d’être transformé. Disons que c’est un mot qui amène un sentiment de soulagement certain. Vous aurez compris ce à quoi je réfère. Comme quoi la connaissance des langues étrangères se construit parfois des expériences vécues.
Au travers des achats, nous avons aussi visité le musée des beaux arts de Bilbao. Comme vous pourrez le constater dans les photos incluses, ce musée dispose d’une scène d’accueil particulièrement étrange…
Finalement, avec notre carte Barik, nous sommes montés dans un téléphérique qui amène sur un mirador qui surplombe la ville.
En soirée, après un repas dans un restaurant brésilien, nous sommes allés prendre le dessert dans un café près de la cathédrale. Comme elle était encore ouverte, nous en avons profité pour la visiter.
Durant la visite, nous entendions la musique d’un orchestre symphonique. Daphné pensait que c’était de la musique enregistrée alors que ça me semblait provenir d’ailleurs. En ressortant, j’ai remarqué qu’il y avait un attroupement du côté de la cathédrale. Dans l’enceinte extérieure de la cathédrale un orchestre donnait un spectacle derrière un grillage. Nous sommes restés environ 30 minutes à les regarder performer. Spectacle inattendu comme cerise sur le sundae.
Demain nous retournons en mode pèlerin. L’étape nous amènera à Portugalete.
La météo paraît incertaine pour demain et lundi (60 à 90% de probabilité de pluie et d’orages).
