Nous sommes arrivés à Le-Puy-en-Velay hier soir à 21h00. Le vol vers Paris a été sans histoire. Avec la journée de grève prévue à la SNCF, nous ne savions pas comment nous nous rendrions de Lyon jusqu’à destination car les correspondances depuis Lyon étaient annulées.
Comme le statut des trains disponibles sur le site de la SNCF n’était pas super clair, je suis allé au service à la clientèle au terminal 2 (le point de départ des grandes lignes TGV) dès notre arrivée à Charles de Gaulle.
La représentante m’a alors indiqué de nous rendre à Lyon tel que prévu et que d’ici là d’autres moyens seraient mis en place pour permettre de nous rendre à destination.
Ce que nous avons finalement fait via un train différent et un autocar pour la dernière section du trajet. Les alternatives se sont donc placées au fur et à mesure que nous franchissions une étape.
Il y avait beaucoup de frustration chez la clientèle ici. À Lyon par exemple, nous avons vu une dame péter sa coche de façon épique parce qu’elle avait payé 200 euros en billets et que la préposée aux toilettes à la gare Part-Dieu, où les toilettes sont gérées par le privé, refusait de la laisser entrer aux toilettes payantes parce qu’elle n’avait pas le 0.40 euro requis…
Un peu de bousculade aussi à l’arrivée des trains car ils étaient bondés et que les gens voulaient être assis.
Malgré ces petits accrocs, le tout s’est bien déroulé dans les circonstances.
Une fois à la gare routière de Le-Puy-en-Velay, nous nous sommes rendus à pied à l’accueil St-Georges (un grand séminaire près de la cathédrale) où nous avons reçu les clés de notre chambre.
La première impression sur Le-Puy-en-Velay est qu’il s’agit d’une superbe ville, visiblement riche au niveau historique. Le premier coup d’oeil depuis la gare est impressionnant et ce n’est que le début…
Au niveau personnel, ma première réaction dans les heures qui ont suivies mon arrivée a été de me demander qu’est-ce que je faisais là… Une réaction typique devant le changement et les situations nouvelles. Nous avons eu l’occasion de croiser quelques pèlerins en soirée et c’est à peu près aussi ce qui se dégageait de leurs regards.
Notre défi dans les prochains jours va être d’installer une routine qui va apporter cet élément sécurisant à notre quotidien.
Nous avons amorcé cet effort en visitant la ville aujourd’hui. C’est le sujet de mon prochain message, dès que je règle quelques ennuis internet et avec mon petit clavier sans-fil (j’ai dû taper ce message au clavier virtuel en attendant).
À plus tard !